Sénat

Quand allons-nous nous débarrasser des black blocs ?

Depuis quelques semaines, des black blocs intègrent des cortèges de manifestants et en profitent pour saccager nos rues. Ceci est inacceptable. Retrouvez la tribune que j’ai cosigné pour que cela cesse.

Depuis quelques semaines les black blocs sévissent à nouveau dans nos rues, ce malgré le contexte sanitaire. Ils saccagent nos commerces, effraient la population, nous ne pouvons pas accepter cela pour notre pays. J’ai cosigné la tribune du Sénateur Damien Regnard dénonçant ces graves exactions.

Je souhaite adresser mon soutien aux forces de l’ordre face à ces violences inacceptables.

Retrouvez ci-dessous la tribune : Quand allons-nous nous débarrasser des black blocs ?

Samedi, le centre de Paris a une nouvelle fois été le théâtre de scènes de pillage, de cassage, de dégradation et d’agression d’une violence inouïe. Il est temps de se débarrasser de blacks blocs qui s’en prennent à nos forces de l’ordre, écœurent nos commerçants et bafouent notre République.

L’heure n’est plus aujourd’hui au constat. Celui-ci est implacable : des forces de l’ordre blessées chaque samedi par dizaines, des pompiers attaqués et insultés, des commerces brûlés et vandalisés, des manifestants pris en otage, l’image de la France à l’étranger dégradée.

Personne ne peut le contester, personne ne doit l’accepter, personne ne doit le cautionner.

Alors qu’attendons-nous ? Qu’attendons-nous pour mettre fin aux blacks blocs qui défient l’autorité et l’idée même de l’Etat ? Qu’attendons-nous pour agir en nous dotant – enfin ! – de véritables moyens humains, logistiques et surtout juridiques pour casser cette spirale de la violence qui n’en finit plus ?

Depuis plusieurs années déjà, nos forces de l’ordre ne cessent de nous alerter, de nous prévenir et de tirer la sonnette d’alarme pour que nous réagissions. Les ministres se succèdent Place Beauvau, mais rien n’y fait, comme si nous nous étions habitués à cette hyperviolence de quelques centaines d’activistes qui cherchent à provoquer le désordre, voire une bavure pour élargir une spirale de confrontation. Nos forces de l’ordre sont systématiquement attaqués et ne disposent pas de moyens suffisants et adaptés pour apporter une riposte efficace et proportionnée pour faire face à ces violences urbaines.

Si les moyens humains et logistiques ne sont clairement pas à la hauteur des enjeux, que dire des moyens judiciaires et administratifs dont nous disposons ?

En matière de réponse pénale non plus, le compte n’y est pas. Les ministres se succèdent Place Vendôme, mais rien ne change. Quel message envoie-t-on lorsque les peines prononcées contre les blacks blocs sont dérisoires au point de ne pas être capables de les dissuader d’agir et de continuer de saccager le cœur de la Capitale ?

Cessons de détourner le regard, de ne pas affronter cette violence en nous complaisant dans une attitude passive quand elle n’est pas laxiste. 

Ces black blocs sont un poison pour notre République, une menace pour nos forces de l’ordre, un désastre pour nos commerçants et une épine dans le pied du mouvement social.

Alors agissons et débarrassons-nous des black blocs !