Sénat

Loi bioéthique

Appartenant à une génération pour qui tout progrès scientifique était une avancée qu’il fallait accueillir avec enthousiasme,il fallut convenir que depuis le début du Vingt et unième siècle,il nous paraît difficile de ne pas s’interroger sur le bien fondé de certains « progrès » et que science sans conscience pourrait nous conduire à accepter des situations difficilement tolérables.

Il en va ainsi du projet de loi de Bioéthique proposé aux Assemblées.

Malgré des amendements du Sénat ,il revient inchangé en deuxième lecture.

Certains points sont indéniablement intéressants ,pour aider la recherche sur les cellules souches,la connaissance de ses origines ou le don d’organes.

En revanche d’autres sujets dérangent et même si certains nous taxerons d’arrière gardisme ,il n’est possible d’occulter les risques évidents d’eugénisme sous jacents au texte ou même le très délicat problème de la filiation.La place et les droits de l’enfant sont étonnamment absents de ce texte également.

L’argument qui justifie tout en disant que cela se fait ailleurs n’est pas recevable pour autant.

Les coups de boutoirs de certains groupes de pression doivent d’autant plus nous conduire à prendre des décisions en notre âme et conscience et non dans une fuite en avant incontrôlable..et consumériste.

Est ce cela le meilleur des mondes ?

Pour ces différentes raisons le Sénat a intégré de nombreuses modifications au sein du texte bioéthique tel que proposé par l’Assemblée. Il a été adopté aujourd’hui, 4 février 2021, à 1h du matin en deuxième lecture au Sénat. 

 

FB