Le 2 avril 2021, je me suis rendu à la MFR de La Péruse. Cette maison familiale et rurale, construite en 1966, propose une formation de qualité dont les débouchés sont divers.
Loin de certains préjugés, les MFR sont aujourd’hui des lieux essentiels pour notre système éducatif, où la formation professionnelle et pratique est au cœur du programme, le tout avec une instruction sur les matières élémentaires approfondie et nécessaire.
Ces formations ne doivent plus être des roues de secours, car elles dispensent des enseignements de grande qualité et forment de futurs professionnels aux métiers de nos territoires.
A La Péruse c’est près de 120 jeunes qui s’épanouissent quotidiennement, avec des formateurs aux parcours riches et divers, qui préparent les jeunes à des professions agricoles, équines, bovines et plein d’autres. Accueillis en internat, ils vivent en communauté durant leur formation ce qui leur permet de tisser des liens de grande qualité avec leurs formateurs et de développer des compétences collectives nécessaires à la vie en communauté avec le partage des tâches notamment.
J’y ai rencontré des élèves heureux, pour qui apprendre en MFR a été un choix pédagogique, un choix de vie au plus près de la nature et de la réalité. Ne pas se fondre dans le moule général n’est pas aller contre la norme mais bien se former en adéquation avec ses envies professionnelles.
L’équipe de la MFR, n’a pas manqué de me sensibiliser sur la nécessité d’améliorer l’orientation dès le collège afin que les jeunes apprennent de la réalité de ces formations et puissent s’orienter sans être forcés de poursuivre en enseignement général, parfois inadapté pour certains élèves.
J’y veillerai. Ces formations de qualité sont nécessaires pour l’avenir de nos jeunes, mais également indispensables pour la pérennité des métiers locaux.
